ENTOMOLOGIE :
INSECTES, BIODIVERSITE
& GAIA
site d'Henri-Pierre Aberlenc
3 - H.-P. Aberlenc : liste des publications
88 - Basset Y., Cizek L., Cuénoud P., Didham R.K., Guilhaumon F., Missa O., Novotny V., Ødegaard F., Roslin T., Schmidl J., Tishechkin A.K., Winchester N.N., Aberlenc H.-P., Bail J., Barrios H., Bridle J.R., Castaño-Meneses G., Corbara B., Curletti G., Debaker D., Delabie J.H.C., Dejean A., Fagan L.L., Floren A., Kitching R.L., Medianero E., Miller S.C., de Oliveira E.G., Orivel J., Pollet M., Ribeiro S.P., Roisin Y., Roubik D.W., Sorensen L. & Leponce M., 2012. – How many Arthropod species live in a tropical forest? Science, 14 December 2012, 338: 1481-1484 (avec photo en page de couverture).
86 - Aberlenc H.-P., 2011. – « Coccinelles
» (p. 65-69), « Prédateurs réguliers. Coccinelles (Scymnini, Chilocorini)
» (avec G. Sentenac) (p. 86-87), « Une coccinelle mycétophage » (p. 152),
« Clé d’identification des coléoptères prédateurs » (p. 324-334) in
Sentenac G. (éd.) (ouvrage collectif), 2011. – La faune auxiliaire des
vignobles de France. Paris, Éditions France Agricole : 422 p.
85 - Aberlenc H.-P., 2011 – « Suite à la préface de Renaud Paulian » : 15. In Villiers A., Quentin R-M & Vives E. Coordination générale et adaptation du texte : Aberlenc H.-P. Cerambycidae Dorcasominae de Madagascar. Andrésy, France : Magellanes, Collection Ex Natura, vol. 3 : 388 pp.
83 - Poutouli W., Silvie P. & Aberlenc H.-P., 2011. – Hétéroptères phytophages et prédateurs d’Afrique de l’Ouest. Phytophagous and predatory Heteroptera in West Africa. Quae & CTA, 80 p.
19_suppl_web_entomo/2011_83_manuel_Punaises_Afrique_ouest.pdf
http://www.eyrolles.com/Sciences/Livre/9782759209514
http://www.mnhn.fr/museum/front/medias/publication/27419_z10n2a3.pdf
Oronoqua ibisca dans National Geographic (novembre 2010)
(pour accéder au contenu de ce numéro spécial de Zoosystema)
70 - Aberlenc H-P., 2008. – In memoriam Nicole Berti (1938-2008). L’Entomologiste, 64 (5) : 270.
Leptoglossus occidentalis : photo
57 - Galipaud J.-C., de Biran A., Beaumont E., Bore J.-M., Lebreus A.& Aberlenc H.-P., 2006. – Naufragés à Vanikoro. Les rescapés de l'expédition Lapérouse à Païou. Nouméa. Publication de l'IRD. ISBN 2-7099-1594-4.
54 - Aberlenc H.-P., 2006. – In memoriam Gilbert Liskenne. L’Entomologiste, 62 (1-2) : 8, 1 photo.
50 - Viette P., Aberlenc H.-P., Cambefort Y. & Dechambre R.-P., 2006. – Liste des publications de Renaud Paulian (1913-2003). Bar-sur-Aube, Imprimerie Némont, publié à compte d’auteur, 56 p., 1 photo.
Agrilus funebris vanikorensis : habitus
Agrilus funebris vanikorensis : tête
Anillus cebennicus (dessin Dr Jean Balazuc)
32 - Basset Y., Aberlenc H.-P., Barrios H., Curletti G., Bérenger J.-M., Vesco J.-P., Causse P., Haug A., Hennion A.-S., Lesobre L., Marquès F. & O’Meara R., 2000. – « Stratification and diel activity of arthropods foraging within the upper canopy and understorey of a rain forest at La Makandé, Gabon ». In Biologie d’une canopée de forêt tropicale - IV. Rapport de la mission du radeau des cimes à la Makandé, forêt des Abeilles, Gabon, Janvier-Mars 1999. Eds. Pro-Natura International et Opération Canopée : 26-39, 3 tables, 2 fig.
31 - Aberlenc H.-P. & Deguine J.-P., 1999. – « Les insectes des monts Mandara : le regard des Mofu-Diamaré et le regard de l’entomologiste » : 109-132. In L’homme et l’animal dans le bassin du Lac Tchad. Actes du colloque du Réseau MEGA-TCHAD à Orléans, 15-17 octobre 1997. Éditeurs scientifiques Catherine Baroin et Jean Boutrais, Éditions IRD, Collection Colloques et Séminaires, Paris, 705 p.
29 - Aberlenc H.-P. & Allemand R., 1997. – Acclimatation en France de Ptilodactyla exotica, espèce à moeurs anthropophiles (Coleoptera, Ptilodactylidae). Bulletin de la Société entomologique de France, 102 (2) : 93-102, 10 fig.
le prince des insectes, le Jaglavak
"Jaglavak", c'est aussi un film de l'IRD né de cette publication et qui a un succès mondial :
http://www.audiovisuel.ird.fr/fiches_film/jaglavak.htm
26 - Aberlenc H.-P., 1996. – Coléoptères de l'Ardèche : second supplément à l'inventaire de J. Balazuc (1984). Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 65 (4) : 113-152.
25 - Aberlenc H.-P., 1995. – Un document inattendu sur Guy Colas. Bulletin de liaison de l'ACOREP, 22 : 58.
20 - Silvie P., Delvare G., Aberlenc H.-P. & Sognigbé B., 1993. – Contribution à l'inventaire faunistique du cotonnier au Togo dans une optique de lutte intégrée. Coton et Fibres Tropicales, 48 (4) : 313-325, 4 tabl.
18 - Basset Y., Aberlenc H.-P. & Delvare G., 1992. – « Abondance, diversité et stratification verticale de l'entomofaune d'une forêt tropicale humide africaine : 45-52., 1 Tabl. ». In : Biologie d’une canopée de forêt équatoriale – II. Rapport de Mission : Radeau des Cimes octobre-novembre 1991, Réserve de Campo, Cameroun. Fondation ELF. Francis Hallé & Olivier Pascal Éditeurs, 1-288.
17 - Etienne J., Delvare G. & Aberlenc H.-P., 1992. – Contribution à la connaissance de l'arthropodofaune associée aux cultures de Casamance (Sénégal). Bollettino di Zoologia agraria e di Bachicoltura, SER II, 24 (2) : 159-193, 1 tabl.
16 a - Allemand R. & Aberlenc H.-P., 1991. – Une méthode efficace d'échantillonnage de l'entomofaune des frondaisons : le piège attractif aérien. Bulletin de la Société entomologique suisse, 64 : 293-305, 2 fig.
16 b - Allemand R. & Aberlenc H.-P., 1996. – Un metodo eficaz de muestreo para la entomofauna de las zonas frondosas : la trampa atrayente aerea.Boletin de la Sociedad Entomologica Aragonesa, 14 : 23-30, 2 fig.
15 - Delvare G. & Aberlenc H.-P., 1990. – Des entomologistes sur la canopée : 211-220. In Biologie d’une canopée de Forêt Equatoriale – I. Rapport de Mission Radeau des Cimes, Octobre-Novembre 1989, Petit Saut - Guyane Française. Francis Hallé & Patrick Blanc Éditeurs, 231 pp.
14 - Delvare G. & Aberlenc H.-P., 1989. – Les Insectes d'Afrique et d'Amérique tropicale. Clés pour la reconnaissance des familles. Montpellier (CIRAD-PRIFAS), 304 p, 432 fig, 12 tabl.
13 - Aberlenc H.-P., 1987. – Coléoptères de l'Ardèche : premier supplément à l'inventaire de J. Balazuc (1984). Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 56 (10) : 320-349.
12 - Aberlenc H.-P., Balazuc J., Bruneau de Miré P. & Réveillet P., 1985. – Les Nebria lafresnayei Serville, 1821 (Col. Carab. Nebriidae) des Cévennes. Bulletin mensuel de la Société linnéenne de Lyon, 54 (7) : 165-169, 2 fig.
11 - Aberlenc H.-P., 1984. – Confirmation de la présence en France, dans l'Hérault, d'Otiorhynchus brunneus Steven (Coleoptera Curculionidae). L'Entomologiste, 40 (4) : 163-164.
10 - Aberlenc H.-P., 1984. – Présence en Ardèche de Corythucha ciliata (Say) (Hétéroptère Tingide). L'Entomologiste, 40 (1) : 26.
09 - Aberlenc H.-P., Balazuc J. & Réveillet P., 1983. – A propos de Stomis benoiti Jeannel (Col. Carab. Pterostichidae). Mémoires de Biospéologie, 10 : 281-283, 2 fig.
Stomis benoiti Jeannel (dessin par le Dr Jean Balazuc)
Labidostomis pallidipennis (Col. Chrysomelidae - Dessin Dr J. Balazuc)
Platyola fusicornis (Col. Staphylinidae - Dessin Dr J. Balazuc)
06 - Aberlenc H.-P., 1980. – Une nouvelle méthode d'éclairage pour l'examen des Insectes. L'Entomologiste, 36 (2) : 81-84, 2 photos.
05 - Aberlenc H.-P., 1979. – Redécouverte d'Oligota pilicornis (Col. Staphylinidae) en Ardèche. L'Entomologiste, 35 (1) : 36.
04 - Aberlenc H.-P., 1979. – Présence de Charaxes jasius (Lep. Nymphalidae) en Ardèche. L'Entomologiste, 35 (1) : 36.
03 - Aberlenc H.-P., Arpad R. & Gindre P., 1977. – Sur la présence en France de Protaetia koenigi [Col. Cetoniinae]. L'Entomologiste, 33 (3) : 148.
02 - Balazuc J. & Aberlenc H.-P., 1977. – Sur deux petites bêtes du Gévaudan. L'Entomologiste, 33 (1) : 15-16.
01 - Aberlenc H.-P., Arpad R. & Gindre P., 1976. – Note sur les Cétoines ardéchoises. Une espèce nouvelle pour la Faune de France. L'Entomologiste, 32 (1) : 42.
Illustration de publications de Collègues
1 - Couilloud R., 1988. Cryptophlebia (= Argyroploce) leucotreta (Meyrick) (Lepidoptera, Tortricidae, Olethreutinae). Supplément à Coton et Fibres tropicales, 43 (4) : 1-31. Série Les déprédateurs du cotonnier en Afrique tropicale et dans le reste du monde, N°2.
2 - Le Gall J., 1995. Pectinophora gossypiella (Saunders) (Lepidoptera, Gelechiidae). Paris, Cirad-CA, Série Les déprédateurs du cotonnier en Afrique tropicale et dans le reste du monde, N°9, 1-110.
3 - Musée Dappert, 2007. – Animal (exposition 11 octobre 2007-20 juillet 2008). Paris, Éditions Dapper, 499 p.
4 - Cocquempot C. & Lindelöw Å., 2010.
– « Longhorn beetles (Coleoptera, Cerambycidae) ». Chapter 8.1. In:
Roques A. et al. (Eds) Alien terrestrial arthropods of Europe.
BioRisk 4(1): 193–218.
Couvertures de Revues
1 - Bulletin de la Société entomologique de France, 1997 : Conura initia Delvare, 1997 [Hymenoptera Chalcididae].
2 - Nouvelle Revue d'Entomologie, 1998 : Clitellaria ephippium (Fabricius, 1775) [Diptera Stratiomyidae].
3- l'Entomologiste, 2006 (62) : Polyphylla fullo Linné, 1758 [Coleoptera Melolonthidae].
4 - l'Entomologiste, 2007 (63) : Zerynthia rumina Linné, 1758 [Lepidoptera Papilionidae].
5 - l'Entomologiste, 2009 (65) : Anthaxia semicuprea Küster, 1852 [Coleoptera Buprestidae].
6 - l'Entomologiste, 2010 (66) : Laphria bomboides Macquart, 1849 [Diptera Asilidae].
7 - l'Entomologiste, 2012 (68) : Stilbum cyanurum (Forster, 1771) [Hymenoptera Chrysididae].
Posters
09 Silvie P., Aberlenc H.-P., Duverger C., Bérenger J.M., Cardozo R. & Gomez V., 2007. Harmonia axyridis no Paraguai e novos predadores identificados no cultivo do algodoeiro = Harmonia axyridis in Paraguay and new predators identified in cotton crop. In : X Simposio de Controle Biologico, 30 de junho a 04 de julho de 2007, Brasilia, Brasil. s.l. : s.n., 1 p. Simposio de Controle Biologico. 10, 2007-06-30/2007-07-04, Brasilia Brésil.
08 Silvie P., Delvare G., Aberlenc H.-P., Cardozo R. & Gomez V., 2007. Novos parasitoides das pragas do algodoeiro recem identificados no Paraguai = New cotton pests parasitoids recently identified in Paraguay. In : X Simposio de Controle Biologico, 30 de junho a 04 de julho de 2007, Brasilia, Brasil. s.l. : s.n., 1 p. Simposio de Controle Biologico. 10, 2007-06-30/2007-07-04, Brasilia Brésil.
07 Tchibozo S., Aberlenc H-P. & Morin D., 2006. - Note sur les Insectes comestibles du Bénin. 6ème Conférence Internationale Francophone d’Entomologie (CIFE VI), Rabat – Maroc, 02-06 juillet 2006.
06 Silvie P., Bérenger J.M. & Aberlenc H.-P., 2005. Os reduviidae identificados nos sistemas de cultivo algodoeiro (Estato de Mato Grosso, Brasil) [Abstract] = Reduviidae identified in cotton cropping systems (Malto Grosso State, Brazil). In : Anais, 9° Simposio de Controle Biologico, Recife, Brasil, 15 a 19 de Maio de 2005. s.l. : s.n., p. 166. Simposio de Controle Biologico. 9, 2005-05-15/2005-05-19, Recife, Brésil.
05 Silvie P., Bérenger J.M. & Aberlenc H.-P., 2005. Reduviidae identificados nos sistemas de cultivo algodoeiro (MT - Brasil) [Poster]. In : 9° Simposio de Controle Biologico, Recife, Brasil, 15 a 19 de Maio de 2005. s.l. : s.n., 1 p. Simposio de Controle Biologico. 9, 2005-05-15/2005-05-19, Recife, Brésil.
04 Silvie P., Delvare G., Loiacono M. & Aberlenc H.-P., 2005. Parasitoides e hiperparasitoides identificados nos sistemas de cultivo agodoeiro (Estado de Mato Grosso, Brasil) [Abstract] = Parasitoids and hyperparasitoids identified in cotton cropping system (Mato Grosso, State, Brazil). In : Anais, 9° Simposio de Controle Biologico, Recife, Brasil, 15 a 19 de Maio de 2005. s.l. : s.n., p. 138. Simposio de Controle Biologico. 9, 2005-05-15/2005-05-19, Recife, Brésil.
03 Silvie P., Delvare G., Loiacono M. & Aberlenc H.-P., 2005. Parasitoides e hiperparasitoides identificados nos sistemas de cultivo agodoeiro [Poster]. In : 9° Simposio de Controle Biologico, Recife, Brasil, 15 a 19 de Maio de 2005. s.l. : s.n., 1 p. Simposio de Controle Biologico. 9, 2005-05-15/2005-05-19, Recife, Brésil.
02 Corbara B., Basset Y., Barrios H., Aberlenc H.-P. et al., 2004. - « IBISCA : une étude à grande échelle de la biodiversité des arthropodes dans une forêt du Panama » : 115. In : Biodiversité et changement global, dynamique des interactions : actes des deuxièmes journées de l'Institut français de la Biodiversité. - Paris : IFB [Institut français de la Biodiversité], p. 115. Journées de l'Institut français de la biodiversité. 25 au 28 mai 2004, Marseille, France
Répertoire thématique
N.B. : une même publication peut apparaître sous plusieurs rubriques
Descriptions de taxa nouveaux (6) : 49, 58, 75, 76, 80, 81
Spéciation (7) : 49, 51, 58, 63, 67, 75, 76
Biodiversité (26) : 17, 19, 20, 28, 32, 33, 34, 35, 42, 49, 51, 53, 58,
60, 62, 63, 64, 67, 68, 73, 75, 76, 78, 80, 81, 88
Inventaires faunistiques (17) : 13, 17, 20, 26, 35, 39, 49, 53, 58, 60,
63, 67, 68, 74, 75, 79, 80
Agronomie tropicale (9) : 14, 17, 20, 35, 44, 63, 67, 68, 79
Biogéographie (11) : 49, 51, 58, 63, 67, 68, 73, 74, 75, 76, 80
Espèces invasives (6) : 10, 29, 44, 66, 74, 82
Radeau des Cimes, canopées tropicales (13) : 15, 18, 19, 27, 32, 33, 34,
38, 53, 60, 62, 80, 88
Faune de Guyane française (3) : 15, 23, 80
Vanikoro (7) : 49, 51, 57, 58, 67, 75, 76
Madagascar (11) : 37, 56, 60, 62, 68, 71, 72, 74, 77, 79, 87
Faune d’Ardèche (16) : 1, 3, 4, 5, 7, 8, 10, 12, 13, 16, 26, 39, 41, 43,
52, 69
Bois de Païolive (8) : 1, 3, 4, 39, 41, 43, 52, 69
Faune de France (7) : 8, 11, 46, 52, 66, 69, 74
Faune endogée, cavernicole et clapicole (5) : 8, 9, 12, 13, 26
Coléoptères (34) : 1, 2, 3, 5, 8, 9, 11, 12, 13, 16, 26, 29, 36, 41, 42,
43, 44, 46, 49, 51, 52, 53, 58, 63, 67, 68, 69, 73, 74, 75, 76, 77, 79,
81
Lépidoptères (5) : 4, 59, 60, 62, 73
Hémiptères (3) : 10, 66, 80
Documenter la protection de la nature (16) : 39, 41, 43, 51, 52, 58, 59,
60, 62, 67, 69, 73, 75, 76, 78, 88
Saproxylophages (16) : 1, 3, 33, 41, 43, 51, 52, 53, 67, 69, 73, 74, 75,
76, 77, 81
Ethnoentomologie (4) : 28, 30, 31, 64
Nécrologie, bibliographie (14) : 21, 22, 24, 25, 40, 45, 47, 48, 50, 54,
70, 71,72, 84
Techniques entomologiques (5) : 6, 16, 27, 55, 61
Vulgarisation (5) : 14, 51, 52, 59, 83
Préfaces (6) : 37, 45, 56, 71, 78, 85
TYPES DE PUBLICATIONS
Principales publications (33) : 9, 12, 13, 14, 16, 19, 26, 27, 28, 29,
31, 32, 33, 34, 38, 39, 42, 43, 49, 58, 62, 63, 67, 69, 72, 73, 74, 75,
79, 80, 81, 67, 88
Publications dans des revues à facteur d’impact (9) : 19, 34, 42, 71, 72,
77, 79, 80, 88
Livre (1) 14
Chapitres de livres (4) : 27, 38, 39, 67
Actes de colloques (3) : 31, 41, 78
Brèves notes (12) : 1, 2, 3, 4, 5, 7, 10, 11, 15, 23, 55, 61
Taxa décrits
1 - Maoraxia bourgeoisi Bílý, Curletti & Aberlenc, 2006 (Coleoptera Buprestidae).
2 - Agrilus funebris vanikorensis Bílý, Curletti & Aberlenc, 2006 (Coleoptera Buprestidae).
3 - Tribalus (Eutribalus) folliardi Gomy & Aberlenc, 2006 (Coleoptera Histeridae).
4 - Chloridolum goiranorum Vives, Aberlenc & Sudre, 2008 (Coleoptera Cerambycidae).
Chloridolum goiranorum habitus dorsal
Chloridolum goiranorum habitus ventral
5 - Oronoqua ibisca Gnezdilov, Bonfils, Aberlenc & Basset, 2010 (Hemiptera Issidae)
un très beau dessin de Gilbert Hodebert dans National Geographic
6 - Agrilus (Pinarinus) dingoides Curletti & Aberlenc, 2010 (Coleoptera Buprestidae)
Taxa dédiés
1 - Thektogaster
aberlenci Delvare, 1986 (Hymenoptera Pteromalidae).
2
- Saprinus aberlenci Gomy & Vienna,
1994 (Coleoptera Histeridae).
3
- Agrilus (Robertius) aberlenci Curletti,
1997 (Coleoptera Buprestidae).
4
- Agrilus (Agriphylus) hachepei Curletti,
2002 (Coleoptera Buprestidae).
5
- Aberlencus angolensis, Iwan,
2002 (Coleoptera Tenebrionidae).
6
- Bactrothrips aberlenci Bournier,
2003 (Thysanoptera Phlaeothripidae).
7
- Psalitrus aberlenci, Bameul, 2003
(Coleoptera Hydrophilidae).
8
- Clastopus aberlenci Iwan,
2005 (Coleoptera Tenebrionidae).
9
- Aliturus aberlenci Vives, 2005 (Coleoptera
Cerambycidae Lepturinae).
10
- Racelda aberlenci Beranger &
Gil-Santana, 2006 (Heteroptera Reduviidae).
11
- Astenus aberlenci Janák & Lecoq,
2007 (Coleoptera Staphylinidae).
12 - Lychas aberlenci Wilson R. Lourenço (Scorpiones, Buthidae) (photo Alexandre Teynié)
Taxa découverts
1 - Geostiba paracoiffaitiana Pace, 1990 (Coleoptera, Staphylinidae)
2 - Cyclorhipidion nodosum Beaver, 2005 (Coleoptera, Curculionidae, Scolytinae)
3 - Baeturia laperousei Boulard, 2006 (Hemiptera, Cicadidae) article 1 // article 2
Livres édités
1°) Comme rédacteur en chef (de 2003 à ma démission en septembre 2010) de la collection Faune de Madagascar :
90. - Insecta Coleoptera Chironidae, par J.-B. Huchet, 2003
91. - Insecta Diptera Culicidae Uranotaenia, par H. da Cunha Ramos et J. Brunhes, 2004
(Prix Passet de la Société entomologique de France)
92. - Insecta Coleoptera Buprestidae de Madagascar et des îles voisines : catalogue annoté / Insecta Coleoptera Buprestidae of Madagascar and adjacent islands: an Annotated Catalogue, par / by C. L. Bellamy, 2006
93. - Insecta Coleoptera Tenebrionidae Pedinini Platynotina, by Dariusz Iwan, 2010
2°) Dans la collection ex Natura chez Magellanes :
Coordination générale et adaptation du texte : Henri-Pierre Aberlenc :
Plus d'un siècle de prospections sur le terrain, le travail de plusieurs générations d'entomologistes, et une décennie d'efforts (2001-2011) pour terminer l'oeuvre de Quentin et Villiers, laissée inachevée en 1983 par la mort de ce dernier... Un pied-de-nez au "court-termisme", au mercantilisme et à la société du spectacle !
Avec la parution de cette synthèse sur la dernière sous-famille de Cerambycidae de Madagascar qui restait encore à traiter, on dispose maintenant pour l'île rouge d'un ensemble complet d'outils d'étude pour cette famille ! Combien d'autres pays tropicaux sont-ils dans ce cas ? Voilà, avec un vrai contenu et sans phrases creuses, et à un coût minimum, sans subventions de millions d'euros jetés par les fenêtres, une contribution réelle à la connaissance de la biodiversité réelle qui n'intéressera pas les médias !
Voici quelques extraits de ce volume :
Résumé. Ce volume est consacré à l’étude taxonomique des Coléoptères Cerambycidae Dorcasominae de Madagascar et des Comores, dont les 78 genres et les 257 espèces sont tous endémiques. La morphologie, les stades pré-imaginaux, la bionomie, la systématique, la zoogéographie et les menaces qui pèsent sur les habitats sont traités dans l’introduction. Des clés facilitent la détermination des genres et des espèces ; 33 genres sont illustrés par des photos en couleurs et la plupart des espèces sont représentées par des dessins en noir et blanc. Les genres sont révisés et la notice de chaque espèce inclut la diagnose, la distribution et l’inventaire du matériel examiné, y compris des types. 29 genres nouveaux, 89 espèces nouvelles et une sous-espèce nouvelle sont décrits ; 17 nouvelles synonymies et 30 nouvelles combinaisons sont établies ; 14 néotypes et 67 lectotypes, déposés dans des collections publiques, sont désignés.
Préface par Renaud Paulian (in memoriam). Je suis tout
particulièrement heureux de répondre à la demande dont m’honore Eduard Vives
et de préfacer ce volume consacré aux Coléoptères Cerambycidae Lepturinae
(En 2003, la sous-famille Dorcasominae n’était pas encore établie).
L’occasion m’est ainsi donnée de rendre hommage au travail désintéressé
accompli par des entomologistes passionnés et compétents. Grâce à cette
persévérance, l’une des plus importantes familles de Coléoptères de la faune
malgache voit sa présentation synthétique avancer d’un grand pas. La qualité
du texte comme celle de l’illustration en feront un ouvrage de référence
pour de longues années et faciliteront le travail tant des professionnels
(et en particulier des forestiers) que des amateurs attirés par la beauté
des formes et des couleurs de ces élégants insectes.
Cet ouvrage a une histoire exemplaire qui en rehausse encore la valeur.
Il y a de longues années, André Villiers avait entrepris à ma demande la
révision d’ensemble de la faune des Cerambycidae malgaches. Ce travail s’appuyait
sur les collections exceptionnelles du laboratoire d’Entomologie du MNHN
et en particulier sur les matériaux typiques étudiés antérieurement par
Léon Fairmaire. L’ampleur de ce travail était telle qu’il fit appel au concours
de René Michel Quentin. Ensemble, ils réunirent le matériel et constituèrent
la collection générale correspondante. Villiers publia avec Quentin le tome
40 de la Faune de Madagascar, consacré aux Parandrinae et aux Prioninae,
puis Villiers publia seul le tome 52, consacré aux Disteniinae. Ils commencèrent
ensemble la préparation du volume consacré aux Lepturinae, mais la mort
de Villiers en 1983 interrompit le travail avant son achèvement.
L’initiative généreuse de Vives a relancé le projet. Grâce à l’action persévérante de Quentin et à l’efficace et toujours cordial soutien de Nicole Berti (in memoriam), responsable du département des Coléoptères au Laboratoire d’Entomologie du MNHN, il a été possible de réunir le matériel, les dessins originaux de Villiers et les parties du manuscrit déjà rédigées. Notre collègue catalan put ainsi disposer des éléments nécessaires pour terminer le travail. C’est donc un travail collectif qui constitue un modèle du genre, montrant combien peut être fructueuse une collaboration amicale et désintéressée.
Cette publication me donne aussi l’occasion de rendre un ultime hommage à celui qui fut l’une des figures marquantes de l’entomologie française pendant la seconde moitié du dernier siècle. Il était pour moi un compagnon d’aventures sur le terrain, un camarade de travail au 45 (alors bis) rue de Buffon et un ami.
J’ai fait la connaissance d’André Villiers, mon cadet de deux ans, lorsqu’il entra au laboratoire d’entomologie du Muséum en 1937, en qualité d’aide-technique du CNRS. C’était l’époque où le Professeur Jeannel, nouvellement élu à la chaire d’Entomologie générale, entreprenait de mettre en place une équipe de jeunes qu’il pourrait former à ses conceptions de la recherche et de la muséologie. J’avais répondu à son appel l’année précédente. Il attendait de nous une passion de naturalistes que ne devait pas avoir entamée un cursus universitaire éventuel, le goût du travail sur le terrain, l’enthousiasme et une grande puissance de travail. Il voulait nous associer à son rêve par une tâche gigantesque et double : d’une part, rendre vie au laboratoire d’entomologie du Muséum, assoupi depuis de longues années et dont les innombrables matériaux, patrimoine mondial extraordinaire, étaient malheureusement à peu près inutilisables faute de mise en ordre systématique ; d’autre part, et en s’appuyant sur ces matériaux, construire des monographies scientifiques rigoureuses faisant une large place aux caractères taxonomiques dont il avait montré l’intérêt dans ses travaux antérieurs.
Il nous offrait une attention de tous les instants, les conseils tirés de son expérience et une perspective séduisante ; il exigeait en retour une stricte application, un respect constant des détails, le souci de l’intérêt général l’emportant toujours sur nos ambitions ou nos désirs particuliers. Associant une brutalité de propos parfois déroutante et un constant souci de notre réussite, il sut conquérir, avec notre respect, notre entière confiance et notre dévouement.
Si j’insiste sur cette situation, c’est qu’elle contribua pour beaucoup à la formation de la personnalité d’André Villiers, jeune autodidacte, passionné de longue date par l’observation des Reptiles et des Coléoptères Cérambycides.
Nous avions, l’un et l’autre, accepté de tout cœur cet engagement dans une action qui comportait d’une part un travail continu – et sans gloire, ni fin – de classement des matériaux du Muséum, afin de les rendre accessibles aux autres chercheurs et de répondre aux demandes des spécialistes étrangers désireux de consulter les types conservés dans ces collections ; et d’autre part, la préparation de monographies modernes portant sur des groupes dont les matériaux avaient pu être ainsi rassemblés.
Au printemps 1938, une demande émanant de M. de Lépiney, directeur de l’Institut scientifique chérifien, lui permit de nous soumettre à une épreuve dont nous rêvions depuis longtemps, celle du travail sur le terrain. Nous l’avions l’un et l’autre pratiqué très activement, Villiers dans les Alpes, moi sur le littoral, mais jamais hors de France. Il s’agissait cette fois de consacrer les mois d’été à une exploration des principaux massifs de l’Atlas marocain à l’est du Toubkal. Ce dernier massif avait été l’objet d’une remarquable prospection par Paul de Peyerimhoff, qui avait révélé l’originalité de la faune de ces montagnes. Des trois massifs à visiter, le Ghat, le Mgoun et l’Ayachi, les deux derniers étaient vierges de toute exploration entomologique et le Ghat n’avait connu qu’une rapide excursion de Maurice Antoine. L’Ayachi se situait dans une zone dont la pacification était alors toute récente. En nous proposant cette mission, que nous acceptâmes avec enthousiasme, il ne nous cacha pas qu’il voulait à la fois vérifier nos qualités de naturalistes de terrain et notre aptitude à travailler en équipe.
De ses expériences passées, il avait gardé l’idée que le travail en équipe sur le terrain (pour lui avec Racovitza puis avec Alluaud et plus tard Chappuis) était particulièrement fructueux ; il permettait en outre d’établir les liens d’une compréhension mutuelle qui rendrait plus harmonieux le travail au laboratoire.
Ce qu’il n’avait sans doute pas prévu, c’est que, tout en renforçant ce qui jusque là n’était qu’une amicale camaraderie, cette mission fit naître en chacun de nous un « appel du large » qui devait marquer toute la suite de nos vies professionnelles et nous faire abandonner l’un après l’autre (Villiers en 1945 et moi en 1947) le laboratoire pour des tâches sous les tropiques.
Des retards administratifs et notre impatience juvénile nous amenèrent, lorsque nous fûmes certains de réaliser cette mission, mais à une date encore imprécise, à expérimenter notre coopération sur le terrain en lançant une exploration de certaines grottes des Pyrénées atlantiques.
C’est au retour de cette excursion, rendue possible sur le plan pratique grâce à la participation de notre camarade P. Lepesme et de sa voiture, que nous prîmes le départ pour Rabat puis, nantis des instructions et des conseils de de Lépiney, pour nos terrains de chasse, Tiznit d’abord, le Grand Atlas ensuite. Cette mission scella notre amitié et nous fournit la matière de plusieurs articles préparés en commun au retour, pour décrire une partie de nos récoltes. La richesse des résultats obtenus donna satisfaction tant au Professeur Jeannel qu’à l’Institut chérifien.
Nous avons rêvé dès notre retour de renouveler cette expérience. Les massifs montagneux (nous étions attirés par la montagne) d’Afrique orientale avaient été relativement bien prospectés, mais ceux de l’Afrique de l’Ouest, moins élevés il est vrai et plus récents pour partie, étaient encore pratiquement inconnus. Des conversations avec le Professeur Théodore Monod, directeur de l’Institut français d’Afrique noire à Dakar, et la bibliographie qu’il nous fournit, nous incitèrent à jeter notre dévolu sur les monts du Cameroun, partagés entre des mandats français et anglais. Nous aurions voulu englober Fernando Pô dans notre périple, mais la situation politique en Espagne, à l’époque, ne nous permit pas d’obtenir dans les délais les autorisations nécessaires. Par contre, grâce aux excellentes relations que j’entretenais depuis plusieurs années avec le British Museum, j’eus un accès facile auprès des responsables du Colonial Office et pus obtenir, sans aucune peine, les visas utiles. Mais pour un boursier et un aide technique du CNRS, il n’était pas évident à l’époque de trouver des crédits. Nous dûmes prévoir de financer par nous-mêmes l’essentiel de l’expédition. Le principal poste de dépense était en fait le voyage aller-retour à Douala. La chance voulut que notre camarade Lepesme, tenté par la mission, eût des accointances avec la compagnie de navigation concernée et parvint à la persuader d’assurer notre transport dans des conditions extrêmement économiques. Il participa donc à la mission qui nous emmena au Cameroun, pendant l’été 1939 et jusqu’à la déclaration de guerre et il entraîna à sa suite un de ses amis de l’Institut agronomique, le géologue Bernard Gèze, dont nous avons apprécié l’efficacité et la gentillesse au cours de maintes épreuves.
C’est ainsi qu’un groupe de quatre jeunes amis parcourut successivement le Mont Cameroun, le Nlonako, les Manengouba et les Bambouto, en y récoltant l’entomofaune et en observant la géologie des divers massifs traversés. Et les récoltes, par leur importance et leur originalité, justifièrent notre initiative. Nous sommes rentrés à Paris juste avant la déclaration de guerre et pour une nouvelle phase de notre vie et de celle de notre laboratoire, mais, pendant le voyage de retour, nous nous étions si bien trouvés de ce travail collectif, que nous avions, malgré le spectre de la guerre, élaboré un projet de nouvelle campagne à quatre, cette fois dans les îles grecques, pour l’été suivant...
Si j’insiste autant sur ces deux missions menées avec André Villiers, c’est qu’elles ont fourni le ciment d’une amitié qui ne s’est pas démentie pendant les dures années de guerre qui ont suivi et pendant lesquelles nous avons multiplié les actions communes : publications, recherches dans les collections et mises en ordre de celles-ci, participation à l’action de l’Association des Coléoptéristes de la Seine (qui permettait aux entomologistes amateurs parisiens de se retrouver et d’exploiter, faute de mieux, les terrains de chasse des environs immédiats de Paris et de reprendre de vieilles techniques de chasse, par exemple dans les terriers de taupes). Et cette coopération prit un tour encore plus étroit lorsqu’en 1944, nous avons décidé de lancer à la Libération (en commençant clandestinement l’impression avec la complicité de l’imprimeur P. André, dès avant celle-là) une nouvelle revue d’entomologie, destinée aux amateurs et reprenant la tradition des Miscellanea entomologica, disparus pendant la guerre : L’Entomologiste, revue que j’ai dirigée ensuite jusqu’à mon départ pour Madagascar en 1947 ; Villiers en a repris le secrétariat général, de 1971 à 1983, et elle poursuit sa vie régulièrement depuis…
Sur les conseils du Professeur Jeannel, Villiers avait mis en route une révision monographique des Coléoptères Langurides, qui lui fournit en 1943 une thèse de Doctorat d’Université, puis, toujours sur les conseils du Professeur, il ajouta aux Coléoptères, en revenant aux Cérambycides, qui avaient eu de tout temps sa préférence, l’étude des Hémiptères Réduvides.
En 1945, nos destinées se séparèrent. Le Professeur Monod offrit à Villiers la direction d’un service d’Entomologie à créer à l’I.F.A.N. à Dakar. Il y resta jusqu’en 1956 et y constitua une collection de plus de 500 000 Insectes, pour la plupart rangés et nommés, résultant pour l’essentiel de campagnes personnelles poursuivies inlassablement en Afrique occidentale et équatoriale françaises et sur d’autres terres africaines.
Rentré en France en 1956 comme sous-directeur au laboratoire d’Entomologie, il retrouva, avec les responsabilités en plus, les tâches qui avaient été siennes avant son départ pour Dakar. Il y termina sa carrière comme Professeur sans chaire, nommé en octobre 1976.
Il donna, en associant à ce travail de dévoués aides-techniques, une impulsion nouvelle à la création de la collection générale des Coléoptères et parvint à assurer, à peu près complètement, celle des Cérambycides.
Et il poursuivit ses travaux monographiques, apportant une précieuse contribution, entre bien d’autres travaux d’égale importance, à la Faune de Madagascar, dont j’assurais l’édition depuis sa création en 1956 (Pierre Viette a assumé seul l’édition des volumes 16 à 34, puis nous avons publié ensemble les volumes suivants jusqu’au 89). Il y publia en effet, non seulement deux volumes consacrés aux Cérambycides, mais encore deux autres consacrés aux Reduviidae, avant de mettre en chantier ce volume qui devait rester inachevé.
Un séjour en baie d’Antongil en 1970, à l’occasion d’un congrès international, lui avait permis de prendre contact personnellement avec l’île rouge.
L’éloignement géographique, le poids de nos tâches respectives, nous avaient éloignés l’un de l’autre, sans entamer notre amitié et j’avais eu la joie, en 1963-1964, de l’accueillir à Brazzaville en compagnie d’André Descarpentries, lorsqu’il entreprit une campagne de prospection entomologique au Congo-Brazzaville. Les ressources du Centre O.R.S.T.O.M. dont j’avais alors la charge furent ainsi mises à sa disposition.
Villiers avait adopté très tôt, sans doute parce que cela correspondait à sa nature, l’attitude facilement un peu brutale de son maître le Professeur Jeannel. Il avait la même intraitable honnêteté intellectuelle, le même acharnement au travail, la même facilité à passer d’un travail à un autre, le même amour profond pour le 45 bis rue de Buffon et pour ce qu’il pouvait représenter pour l’Entomologie française. Son œuvre écrite est considérable, son action personnelle infiniment plus étendue et plus durable. Il appartient à l’un des demi-siècles les plus brillants de l’histoire de l’Entomologie française et il y tient une place de premier plan.
C’est notre fierté d’avoir l’honneur de publier aujourd’hui son ultime travail, interrompu par la mort mais achevé grâce à l’intervention dévouée d’éminents collègues qui ont tenu à sauver et à réactualiser un précieux document. Quel meilleur hommage pourrait-on rendre à un homme dont la vie fut consacrée à l’Entomologie et à la recherche tropicale !
Suite à la préface de Renaud Paulian, par Henri-Pierre Aberlenc.
Les aventures de ce manuscrit ne se terminèrent pas aussi simplement,
et les rebondissements se seront prolongés huit ans encore après le décès
en août 2003 de notre maître et ami Paulian, qui n’a pas eu la joie de voir
ce travail publié. Vives a du scanner les planches des magnifiques dessins
de Villiers et Hodebert, et en réaliser lui-même quelques autres. Il dut
aussi convertir en traitement de texte le manuscrit dactylographié de Villiers
et Quentin, avec les inévitables erreurs de lecture propres aux logiciels
OCR (ce qui implique un minutieux travail de correction). Une vingtaine
d’années s’étaient écoulés depuis le décès de Villiers et l’abandon du manuscrit
inachevé, la systématique avait évolué, de nouvelles prospections sur le
terrain avaient livré du matériel inédit, bien des espèces avaient été découvertes
et décrites. Sa très grande connaissance des longicornes a permis à Vives
de mener à bien cette entreprise considérable : compléter, réviser, réactualiser
et terminer le dernier volume de synthèse sur les Cerambycidae malgaches.
Madagascar est désormais l’un des rares pays tropicaux à disposer d’une
faune complète consacrée à cette famille d’intérêt majeur par son lien avec
le milieu forestier ! Tandis que le monde sombre dans le bavardage creux
sur la biodiversité, les naturalistes travaillent en silence à la connaissance
réelle de la biodiversité réelle. Les parties nouvelles ayant été rédigées
en castillan, il y eut un long travail de traduction, processus amorcé avec
Vives lors d’un amical séjour qu’il fit à Montpellier. Il fallut aussi retoucher
les anciennes parties en français, émaillées d’erreurs dues au passage OCR,
et donner unité de style et cohérence à un manuscrit écrit à quatre mains
au cours d’une période de plus de trente ans. Il fallut faire aussi les
photos en couleurs, avec des exemplaires de la collection Vives et de la
collection du Cirad. Les éditeurs voulurent imposer en septembre 2010 une
nouvelle ligne éditoriale dirigiste, mercantile et utilitariste, envisageant
même d’aller vers une publication seulement électronique, sans impression
sur papier. Cette évolution, à mon avis, trahit radicalement la raison d’être
et l’esprit de la Faune de Madagascar (entière liberté des auteurs, non-rentabilité
assumée, étude de la biodiversité tous azimuths et sans exclusive, aucun
taxon n’étant « indigne » d’être traité, version durable sur papier – ce
qui n’exclut pas, mais comme un plus, une version numérique). J’ai démissionné
de la fonction de rédacteur en chef de cette collection par refus de subir
un tel diktat et pour ne pas cautionner cette dérive, faute de pouvoir l’empêcher.
Mais le manuscrit se retrouvait brusquement sans éditeur ! Heureusement,
quelques semaines plus tard, à la bourse de Juvisy, Vives et votre serviteur
avions rendez-vous avec notre Collègue Eric Jiroux, qui accepta avec enthousiasme
de publier les Dorcasominae de Madagascar dans la toute nouvelle collection
Ex Natura des éditions Magellanes. Les efforts de Villiers, Quentin, Vives,
Paulian ont enfin abouti : nous avons accompli notre devoir. Chers Eduard
Vives et Eric Jiroux, mille fois bravo et merci !
Et je saisis cette occasion pour rendre hommage au talent et au dévouement des entomologistes amateurs (au sens le meilleur : ceux qui aiment). Vous démontrez par vos actes que le français n’est pas un dialecte en voie d’extinction. En toute indépendance et à vos frais, vous arpentez la nature, vous édifiez avec grand soin des collections qui sont les témoins du Vivant, vous publiez vos travaux, vous éditez des livres ou des revues. La connaissance réelle de la biodiversité (qui n’est pas celle de la langue de bois des discours officiels) repose sur vos activités. Par votre vaste savoir, par votre travail bénévole et enthousiaste, vous maintenez vivants des espaces de liberté intellectuelle et vous contribuez au pluralisme réel de la pensée, sans lequel la démocratie est une coquille vide. Avec le déclin drastique du nombre de professionnels, l’existence même de l’entomologie systématique classique repose déjà en grande partie aujourd’hui et reposera plus encore demain sur vos épaules.
Généralités. Les Cerambycidae de Madagascar et des Comores comprennent 1009 espèces décrites : Disteniinae (= Disteniidae Thomson, 1861 (Bouchard et al., 2011)) : 69 espèces, Parandrinae : 2 espèces, Prioninae : 118 espèces, Spondylidinae : 5 espèces, Cerambycinae : 156 espèces, Dorcasominae : 257 espèces, Lamiinae : 402 espèces). Les Dorcasominae représentent plus de 25 % du total de cette faune, avec cette remarquable caractéristique que 100 % des genres et des espèces sont endémiques de ces îles. En général, les diverses familles d’Insectes malgaches ont un taux d’endémisme de « seulement » 80 % à 90 % environ. Mais dans le cas de la sous-famille des Dorcasominae, nous avons affaire à une spéciation radiale typique de certains groupes de Coléoptères endémiques des grandes îles ou des archipels isolés. On peut citer par exemple le cas des Canaries, avec le genre Laparocerus (Curculionidae) qui compte 68 espèces, ou le cas d’Hawaii, avec le genre Plagithmisus (Cerambycinae) dont 121 espèces sont recensées, ou celui des Philippines avec le genre Pachyrrhynchus (Curculionidae) riche de 182 espèces (Wittakker & Fernandez-Palacios, 2007).
Cette forme de spéciation radiale au sein d’un même genre, très fréquente parmi les Coléoptères de Madagascar, est décrite par Villiers (1980) comme “explosive”. Paulian (1961) parle d’“espèces jumelles”. On peut citer par exemple le genre Nethinis Fairmaire (date) (Disteniinae), avec 66 espèces différentes mais très proches dans l’aire malgache.
Comme chez les autres faunes insulaires, la représentation des différentes tribus de Cerambycidae à Madagascar est disharmonique. Le facteur de déséquilibre n’est pas aussi élevé que dans le cas d’autres îles continentales de plus petite taille, mais il est remarquable de noter que le nombre d’espèces de Cerambycinae (156 espèces) ne représentent qu’à peine 61 % de celui des Dorcasominae (257 espèces). Est remarquable également l’absence de tribus de Cerambycidae de vaste répartition mondiale, bien représentées dans la faune afrotopicale, comme les Trachyderini, les Saperdini, les Parmenini, les Asthatini et les Rhodopini, comme la grande rareté de tribus cosmopolites comme les Clytini (5 espèces malgaches) ou les Callichromatini (3 espèces malgaches).
À Madagascar, les Dorcasominae ont
connu une diversification radiale en 78 genres et 257 espèces, occupant
toutes les niches écologiques habituelles des Lepturinae dans d’autres régions
faunistiques : c’est le cas des quelques genres aux élytres notablement
raccourcis qui miment les Hyménoptères.
Julio Ferrer. - Les Macellocerus et Eumacellus de Madagascar (Coleoptera Tenebrionidae) : à paraître